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mardi 29 janvier 2013

Des gants de boxe...

Il y a quelques semaines de ça, un ami m'a confié une paire d'Heschung couleur crème qu'il tenait de son père. Quand je les ai reçues, je me suis gratté le sommet du crâne. En principe, je percute directement quand je reçois une nouvelle paire de chaussures ; là, je restait désespérément sec... Aucune inspiration...




Il faut dire que j'étais comme paralysé devant l'enjeu.
Pour moi, le cadeau d'un pater, c'est quelque chose de sacré ; je ne devais donc pas me rater.
De plus, la forme inhabituelle pour moi (plus habitué à patiner des souliers de ville) contribuait à cette absence momentanée d'inspiration.

Et puis, un matin, j'ai pensé à des gants de boxe, à des vieux gants de boxe en cuir, à des boules de cuir comme dans la chanson de Nougaro. Ne me demandez pas pourquoi, je serais incapable de vous fournir une explication sensée.

Mais j'ai aujourd'hui, le plaisir de vous présenter le résultat qui me plaît beaucoup et qui me semble offrir une deuxième jeunesse à ces magnifiques Heschung.

Au passage, je profite de ce sujet pour souligner la qualité de cette marque alsacienne : Heschung. Des cuirs de qualité, des montages soignés et durables, des formes originales. Bref, un vrai fleuron de la chaussure française de qualité. Ca fait plaisir ! Heschung, crée en 1936 vient de l'univers de la chaussures de travail, puis après avoir investi la chaussure de ski, elle a depuis quelques dizaines d'années, eu la riche idée de venir re visiter l'univers de la chaussure de ville en conservant sa qualité de fabrication hors normes. 




mardi 22 janvier 2013

Père et fils

Un petit clin d'oeil. Aujourd'hui, on m'a confié deux paires de chaussures (des Stresa de chez Finsbury). Le même modèle, la même patine (marron glacé), mais pas dans la même pointure (des 10 et des 5,5)...

Ca m'a amusé de penser que c'était pour un père et son fils. Ce n'était évidemment pas le cas ; les clients ne se connaissaient même pas. Et puis, les fils mettent plus facilement des baskets que des Richelieu patinées, non ?...




Départ alarmant
calmes plats ou tempêtes naufrages et parfois
les îles fortunées
rarement
les îles fortunées
Raymond Queneau

dimanche 20 janvier 2013

Thuya ter...

Une de mes patines favorites : la patine thuya, ici présentée sur des Livingston de chez Finsbury.
Je ne me lasse pas de la réaliser. Chaque patine étant différente et puis quel élégance sous un rayon de soleil (le plus difficile étant en ce moment de trouver ce dernier...).






Le jour sur les fleurs
décline et sombre déjà
l'ombre des cèdres
Bashô

vendredi 18 janvier 2013

Bleu


Des Gérard Sené pour changer. Un joli modèle à laçage caché avec une belle qualité de cuir très agréables à travailler.

Au départ, elles avaient une patine marron plutôt sympa, mais leur propriétaire en était fatigué et souhaitait quelque chose de plus pétillant.

Je suis parti sur du bleu Klein avec des nuances de bleu marine.






Il songe le singe
à longueur de nuit
comment saisir la lune ?
Masaoka Shiki

jeudi 17 janvier 2013

Lorsque reviendra le printemps...


Je ne patine pas souvent des derby et c'est bien dommage...

Je vous présente aujourd'hui un modèle appelé Campoli et qui vient tout droit de chez Finsbury.

Il se prête à merveille à une patine bois clair, histoire de patienter en attendant le retour du printemps...






Lorsque reviendra le printemps
peut-être ne me trouvera-t-il plus en ce monde.
J'aimerais maintenant pouvoir croire que le printemps est un être humain
afin de pouvoir supposer qu'il pleurerait
en voyant qu'il a perdu son unique ami.
Mais le printemps  n'est même pas une chose : c'est une façon de parler.
Ni les fleurs ne reviennent, ni les feuilles vertes.
Il y a d'autres jours suaves.
Rien ne revient, rien ne se répète, parce que tout est réel.
Fernando Pessoa