Aujourd'hui, je vous présente l'envers du décor.
Ainsi ma boîte à patiner qui est le point de départ de tous mes songes de patines...
Les produits que j'utilise sont essentiellement ceux de la marque Saphir et/ou Grison.
Et ce que j'aime par dessus tout, c'est emporter ma boîte avec moi et aller travailler mes chaussures en plein air...
vendredi 23 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
Patine d'automne
Une patine d'automne dans des tons marron et bronze... sur des Loding Nevisa.
Des érables d’automne
Je m’approche
La solitude me prend
Kobayashi Issa
Des érables d’automne
Je m’approche
La solitude me prend
Kobayashi Issa
dimanche 18 décembre 2011
Des mocs
La patine du jour : un mocassin de chez Loding (modèle Malaga) sur lequel je me suis régalé à réaliser cette patine bois.
J'aime beaucoup la forme de ce moc qui me rappelle un moc de chez Berluti et qui a inspiré ma patine...
Passant le portail
Je suis un homme qui va
Dans le couchant d’automne
Yosa Buson
J'aime beaucoup la forme de ce moc qui me rappelle un moc de chez Berluti et qui a inspiré ma patine...
Passant le portail
Je suis un homme qui va
Dans le couchant d’automne
Yosa Buson
vendredi 16 décembre 2011
Une patine grise
Une patine parmi les plus compliquées à créer : la patine grise deux tons.
Il s'agit d'un Richelieu Sapriccio de chez loding. Après un décapage pénible, l'enjeu a été d'arriver à un gris (arghh !!... que c'est dur !...).
Je vous passe les méandres de mon labeur.
La deuxième difficulté aura été d'accorder les deux tonalités de gris...
Elégance inside...
Au fond de la brume
Le bruit de l’eau
Je pars à sa rencontre
Ozaki Hôsai
Il s'agit d'un Richelieu Sapriccio de chez loding. Après un décapage pénible, l'enjeu a été d'arriver à un gris (arghh !!... que c'est dur !...).
Je vous passe les méandres de mon labeur.
La deuxième difficulté aura été d'accorder les deux tonalités de gris...
Elégance inside...
Au fond de la brume
Le bruit de l’eau
Je pars à sa rencontre
Ozaki Hôsai
vendredi 9 décembre 2011
nouvelle patine
J'ai le plaisir de vous présenter ma dernière patine sur le thème du bois (thème classique s'il en est...).
Les chaussures sont des modèles Milan de chez Loding.
La patine propose des reflets qui tirent vers l'acajou...
Seulement ce chemin
Où je marche seul
Taneda Santôka
Les chaussures sont des modèles Milan de chez Loding.
La patine propose des reflets qui tirent vers l'acajou...
Seulement ce chemin
Où je marche seul
Taneda Santôka
jeudi 1 décembre 2011
Totoche...
Ca m’a pris, ce matin, pendant que je prenais mon petit déjeuner. J’étais entrain d’étaler une merveilleuse confiture d’oranges amères sur une biscotte aux céréales, quand je me suis aperçu qu’une question revenait en boucle à l’intérieur de ma misérable cervelle : Comment en suis je arrivé à nourrir une si étonnante passion que celle des chaussures et de leurs patines ?
Bien évidemment, en cette période de crise et de bouleversements mondiaux, j’avais conscience qu’il s’agissait d’une question puérile et plutôt absurde, mais c’était ainsi et je n'arrivais pas à penser à autre chose.
Effectivement que m’était-il arrivé pour que j’en arrive aujourd’hui à me pâmer d'amour devant un Richelieu one cut à forme tournante et patine vieux bois ? Comment était né cette sensibilité exacerbée développée devant un Derby bout droit et patine bleue Majorelle ?...
Assailli par ces questions, je me suis alors mis en tête d'essayer de remonter le plus loin possible dans ma mémoire, de me creuser les méninges jusqu'à retrouver l'élément déclencheur...
Mon père, d'aussi loin que je me souvienne, n'a jamais chaussé autre chose que de vieilles chaussures sans forme, des sandalettes en simili cuir et des palmes (nous habitions au bord de la mer...). Dans mon environnement proche, aucun dandy, aucun parent, aucun voisin amateur de Weston et autres John Lobb. Je me souviens que les bons gros souliers de sécurité régnaient en maîtres absolus dans le quartier populaire de mon enfance.
Toutefois, la passion de la chaussure a toujours été tellement présente, et si solidement ancrée en moi. Alors j'ai poursuivi mon intense réflexion, jusqu'au moment soudain et inattendu où le nuage de brume s'est enfin dissipé...
En fait, j'aime les chaussures grâce à... la lecture des albums de Totoche !...
Totoche, bien évidemment peu d'entre vous s'en souviennent... C'est ce personnage de BD dessiné par Jean Tabary dans les années 60-70. Ce titi parisien, chef de bande sur les hauteurs de Belleville.
Moi je l'ai découvert à 10 ans en ouvrant la porte d'un débarras empli des BD de mon frère ainé, et au-delà du charme des histoires, je me souviens, à présent, que j'étais fasciné par les chaussures de Totoche. C'étaient des chaussures de ville marrons, des chaussures qui me semblaient tellement élégantes. Il faut dire qu'à cette époque, je ne portais que des baskets sales (même quand elles étaient neuves, il fallait s'empresser de vite les salir pour ne pas se faire "charrier" par les copains...).
Voilà le fin mot de l'énigme. Les chaussures de Totoche étaient la clé de toute cette histoire. En s'installant subrepticement dans un coin de mon imaginaire, elles ont donné naissance à mon penchant pour les souliers et leurs patines.
Etonnant non ? Comme aurait dit le regretté Pierre Desproges…
Bien évidemment, en cette période de crise et de bouleversements mondiaux, j’avais conscience qu’il s’agissait d’une question puérile et plutôt absurde, mais c’était ainsi et je n'arrivais pas à penser à autre chose.
Effectivement que m’était-il arrivé pour que j’en arrive aujourd’hui à me pâmer d'amour devant un Richelieu one cut à forme tournante et patine vieux bois ? Comment était né cette sensibilité exacerbée développée devant un Derby bout droit et patine bleue Majorelle ?...
Assailli par ces questions, je me suis alors mis en tête d'essayer de remonter le plus loin possible dans ma mémoire, de me creuser les méninges jusqu'à retrouver l'élément déclencheur...
Mon père, d'aussi loin que je me souvienne, n'a jamais chaussé autre chose que de vieilles chaussures sans forme, des sandalettes en simili cuir et des palmes (nous habitions au bord de la mer...). Dans mon environnement proche, aucun dandy, aucun parent, aucun voisin amateur de Weston et autres John Lobb. Je me souviens que les bons gros souliers de sécurité régnaient en maîtres absolus dans le quartier populaire de mon enfance.
Toutefois, la passion de la chaussure a toujours été tellement présente, et si solidement ancrée en moi. Alors j'ai poursuivi mon intense réflexion, jusqu'au moment soudain et inattendu où le nuage de brume s'est enfin dissipé...
En fait, j'aime les chaussures grâce à... la lecture des albums de Totoche !...
Totoche, bien évidemment peu d'entre vous s'en souviennent... C'est ce personnage de BD dessiné par Jean Tabary dans les années 60-70. Ce titi parisien, chef de bande sur les hauteurs de Belleville.
Moi je l'ai découvert à 10 ans en ouvrant la porte d'un débarras empli des BD de mon frère ainé, et au-delà du charme des histoires, je me souviens, à présent, que j'étais fasciné par les chaussures de Totoche. C'étaient des chaussures de ville marrons, des chaussures qui me semblaient tellement élégantes. Il faut dire qu'à cette époque, je ne portais que des baskets sales (même quand elles étaient neuves, il fallait s'empresser de vite les salir pour ne pas se faire "charrier" par les copains...).
Voilà le fin mot de l'énigme. Les chaussures de Totoche étaient la clé de toute cette histoire. En s'installant subrepticement dans un coin de mon imaginaire, elles ont donné naissance à mon penchant pour les souliers et leurs patines.
Etonnant non ? Comme aurait dit le regretté Pierre Desproges…
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